Dans des cas isolés, le tabagisme a été décrit comme un facteur déclenchant. Or, une étude ciblée n’a pas permis de mettre en évidence une plus forte incidence du syndrome des jambes sans repos chez les fumeurs que chez les non-fumeurs, de sorte que cette relation n’est pas certaine. Une influence négative de la caféine et du chocolat sur les troubles des jambes sans repos
été souvent observée. Le nombre de MPJS et l’amplitude des troubles associés aux jambes sans repos augmentent avec la consommation d’alcool, ce phénomène étant particulièrement net chez les femmes, sans que cela ne s'explique par une polyneuropathie co-existante. La grossesse, les maladies infantiles, certains médicaments ou la sciatique ont été décrits comme des déclencheurs du syndrome des jambes sans repos.